Anecdotes d'enfants : L'ermitage de la sauvage...(intro)
Etant enfant, la p'tiote dit Marie-Sophie n'aurait jamais supporté qu'on la privasse de son air, et encore moins de sa liberté
D'un naturel plutôt nerveux et volcanique, les bruits citadins (voiture, claxons), les odeurs chimiques (parfums à outrance, pots d'échappement), les "tu vas tibien te tenir" de la bonne et respectable famille, sans compter les attroupements de comaires autour de sa petite personne donnant lieu inévitablement à une série d'exclamations : "Comment qu'elle s'appelle?" "Elle a bien les yeux d'sa mère" "ce s'rait-i qu'elle aurait grandit" "Dame que non, mais elle a forci un peu" "et quel âge que ça lui fait?", provoquaient en elle quasi instantanément un arrêt brutal de la respiration, un bleuissement faciale assez inapproprié auprès de la bonne société rennaise.
(et oui même dans les années 1980 cela existait encore).
La bourgeoisie environnante concluait fatalement à une maladie infantile, dont les parents taisaient le nom, pour certains ce n'était que justice la mère était tellement extravagante, qu'elle ne pouvait qu'avoir rendu sa progéniture malade, mère qui justement oscillait entre panique de peur que cette enfant n'aille jusqu'à s'étouffer pour de bon , gêne due aux remontrances de l'aimable père :
_Evidemment tu la garde toujours avec toi elle prend ton exemple.
ainsi que de la grand-mère bien pensante :
_Fallait-y qu'è''t'ressemb'!!!!
Quant au grand-père, amusé toujours ,des frasques de sa petite fille qui selon lui n'était que le reflet purement et simplement de sa chère et tendre épouse et de son adorable anarchico-bourgeoiso-artiste de fille (en clair complètement paumée mais pourvu que ses désirs soient comblés...), comprenait dans l'attitude anti-sociale de Marie-Sophie que la solution se trouvait à quelques kilomètres de là, dans un lieu appelé : L'ermitage...
D'un naturel plutôt nerveux et volcanique, les bruits citadins (voiture, claxons), les odeurs chimiques (parfums à outrance, pots d'échappement), les "tu vas tibien te tenir" de la bonne et respectable famille, sans compter les attroupements de comaires autour de sa petite personne donnant lieu inévitablement à une série d'exclamations : "Comment qu'elle s'appelle?" "Elle a bien les yeux d'sa mère" "ce s'rait-i qu'elle aurait grandit" "Dame que non, mais elle a forci un peu" "et quel âge que ça lui fait?", provoquaient en elle quasi instantanément un arrêt brutal de la respiration, un bleuissement faciale assez inapproprié auprès de la bonne société rennaise.
(et oui même dans les années 1980 cela existait encore).
La bourgeoisie environnante concluait fatalement à une maladie infantile, dont les parents taisaient le nom, pour certains ce n'était que justice la mère était tellement extravagante, qu'elle ne pouvait qu'avoir rendu sa progéniture malade, mère qui justement oscillait entre panique de peur que cette enfant n'aille jusqu'à s'étouffer pour de bon , gêne due aux remontrances de l'aimable père :
_Evidemment tu la garde toujours avec toi elle prend ton exemple.
ainsi que de la grand-mère bien pensante :
_Fallait-y qu'è''t'ressemb'!!!!
Quant au grand-père, amusé toujours ,des frasques de sa petite fille qui selon lui n'était que le reflet purement et simplement de sa chère et tendre épouse et de son adorable anarchico-bourgeoiso-artiste de fille (en clair complètement paumée mais pourvu que ses désirs soient comblés...), comprenait dans l'attitude anti-sociale de Marie-Sophie que la solution se trouvait à quelques kilomètres de là, dans un lieu appelé : L'ermitage...
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