Mici (pièce pour ados) scène 2:Un par un, chacun se réveille.... ....

Publié le 17 Septembre 2008 par Cindie-Bélinda Lemétayer

Catégories : #pièces

Frédéric : Quelle heure est-il ?

Fabien : Peu après 18 heures, je crois.

Frédéric : on est où ?

Lionel : Je ne sais pas.

Florian : J’ai mal à la tête.

Frédéric : qu’est ce qu’on fait là ?

Florian : Un mauvais cou derrière le crâne sans doute, je suis complètement sonné.

Jean-Sébastien : J’ai la nausée.

Lionel: On étouffe ici.

Frédéric : Quelle heure est-il tu dis ?

Fabien: Peu après 18heures

Frédéric : L’heure exacte.

Jean-Sébastien : D’après mon portable il est…

Carole : 18h45, c’est l'heure de prendre vos médicaments.

Frédéric : qu’est ce que c’est que cette mascarade ?

Carole: Je lui avais pourtant dit de ne pas vous enfermer tous ensemble, la thérapie de groupe ne fonctionne pas avec des cas comme les vôtres.

Florian : Qu’est ce que c’est que cette histoire, je ne sais pas à quoi vous jouez mais la comédie peut peut-être s’arrêter là.

Carole : Vous avez été choqués de vous retrouver en société, mais ce n’est pas grave dans un instant tout sera terminé. Alors par qui on commence. (elle s’approche de Romain)

Frédéric : Non mais ça ne va pas, gardez vos drogues pour les autres. Comment on sort d’ici ?

Carole : Si vous voulez en finir avec votre mal, il faut prendre vos petits comprimés.

Frédéric : Je n’en veux pas, je veux sortir d’ici.

Carole: Bien, je reviendrai sur votre cas plus tard.(elle s ‘approche de Fabien). Prenez le vôtre.

Fabien : Mes parents m ‘avaient bien dit qu’ils m ‘enfermeraient si je continuais à suivre les filles.(il avale le comprimé)

(carole s’approche de Jean- Sébastien)

Carole : A vous maintenant.

Jean-Sébastien : Cela ressemble à du méthylène-dioxymétamphétamine , comprimé excitant d’ordinaire le système nerveux central mais reconnu pour donner l’illusion d’une disparition de douleur totale. Je vous propose d’attendre un peu que la douleur se fasse plus intense afin que je puisse apprécier l’ampleur de son efficacité.

Carole : Très bien, je vois que vous êtes un connaisseur, nous reprendrons donc le traitement ultérieurement. A vous maintenant, apaisons cette douleur qui fait bien bien mal à notre petit bonhomme.

Florian : Si cela peut m’apaiser un peu.

Frédéric : Mais réveillez-vous, vous êtes tous malades , vous ne voyez pas que la seule chose qu’elle veut c’est nous empoisonner, toi qui sais tout, dis-nous un peu ce que c’est ton métal je ne sais pas trop quoi.

Jean-Sébastien : Calme toi, tout jeu à un commencement un début et une fin, attends de voir la suite, nous connaîtrons bien la finalité de cette mise en scène un jour.

Lionel : Quelle heure est-il ? Je commence à avoir des difficultés à respirer c’est de mes propres comprimés dont j’ai besoin pas de cela.

Carole : Ah non, ça plus tard. Il n’est pas encore l’heure, il est 18h15.

Lionel : 18h15 mais cela fait dix minutes qu’il est 18h15.(il regarde sa montre).18h15…Je me sens fatigué…

Frédéric : Elle est en retard ta montre la mienne dit…(il baille)18h15.

Jean-Sébastien : Pièce fermée des quatre côtés au milieu de nulle part où le temps s’est arrêté, il baille à son tour), un peu cliché mais valable comme début, l’arrêt du temps.

(ceux qui n’ont pas pris de pilule s’endorment)